Le Breathwalk….. Marche méditative, Marche supervisée
Que s’est-il passé dans la synchronicité de ma vie pour que je découvre cette enseigne
Et surtout que j’y adhère avec tant de fougue
Je suis Claudine, représentante sur la route au niveau commercial depuis plus de 20 ans
Je suis mère de 3 enfants de 34 à 40 ans …. cette année pour ne pas offusquer mon plus vieux qui aura 40 ans à la fin de cette belle année 2019
Si je remonte au mois d’octobre 2017, j’ai un de mes garçons, l’enfant sandwich qui ne va pas très bien
Il souffre d’anxiété majeure depuis plus de 10 ans et même plus, je me sens bien impuissante devant cette maladie bien incomprise par le service médical.
Je ne trouve pas qu’il a les soins que sa condition demande. Je l’accompagne chez son médecin, à l’hôpital parfois.
Je suis confrontée à mon impuissance, mon cœur de mère, surprotège.
Je prends de ses nouvelles quotidiennement en essayant d’accompagner, de motiver, de superviser pour trouver des solutions à ses malaises, à son désarroi de ne pas vivre une vie normale
Il cherche à s’isoler, lui qui a un cercle d’amis dynamique, enjoué, pour la plupart avec conjointe et enfants
Le 14 octobre 2017, mon amie Chantal qui a la maison La Dolce Vita à St-Joachin, me contacte pour me faire part d’un enseignement qui se donne chez elle avec Diane Méherbani qui vit en Ontario et en Inde…. La Marche Breathwalk, Marche synchronisé avec la respiration. Oh que ça me parle!
Chantal me propose d’emmener mon fils avec moi, car cette marche méditative est exceptionnelle et apporte réconfort pour plusieurs problèmes de santé
Certaines de ses marches, traitent l’anxiété, la fatigue extrême, l’insomnie….
Je suis emballée, remplie d’espoir, enfin un outil qui me permettra de pouvoir aider mon fils
J’aurais aimée qu’il m’accompagne cette fin de semaine, mais l’insomnie faisait son chemin depuis quelques 24 h.
Je me rend chez mon amie pour valider ce que je crois être nouveau et simple. Ce que j’entends me fascine, j’ai hâte de mettre en pratique toutes ses techniques
Nos pratiques sont au Cap tourmente qui est à côté de la Dolce Vita, centre de soin de mon amie Chantal.
Quelle joie de découvrir cette marche en nature !
J’ai réussi lors des pratiques à faire le vide, à me détendre
À la fin de la fin de semaine, le dimanche après-midi, je suis enthousiasme. J’ai hâte de raconter et de discuter avec mon fils de ces marches qui m’ont fait tellement de bien, car pas besoin de vous dire que j’avais aussi depuis les dernières semaines des nuits plutôt agitées
Je contact mon fils, lors de ma descente vers le centre-ville, en lui proposant que nous prenions le repas du soir ensemble. Je ramasse quelque chose en route pour que l’on puisse parler de ma découverte.
Il me dit; tu m’intrigues, hâte que tu m’en dises plus.
J’avais tellement le goût d’aller marcher avec lui, mais à mon arrivée, la pluie s’était intensifiée. On se promet bien de se reprendre dans la semaine.
Ce souper restera dans ma mémoires pour le reste de ma vie, ce sont les derniers moments que nous avons partagés
Le lendemain il a été hospitalisé.
Pour moi qui suis toujours présente auprès de lui, je trouve difficile de ne pas pouvoir lui parler, il est intubé, dans un coma provoqué car il y a eu épanchement sanguin au cerveau.
Le lendemain matin il sera opéré 2 fois au cerveau pour essayer de colmater les vaisseaux qui éclatent
Je n’es jamais pu lui reparler
Les opérations l’auraient gardées en vie mais avec des séquelles de paralysie du côté gauche, avec comme handicape la perte de la parole et des dommages que l’on ne pouvait évaluer.
Nous avons choisi la médication pour l’aide à mourir, afin de permettre le don d’organes. Il venait de signer sa carte seulement 4 mois auparavant.
Vous dire ce qui se passe dans mes cellules, mon cerveau, mes sentiments, mon raisonnement, mes membres … .il n’y a pas de mots.
Le monde s’arrête, tout a l’air au ralenti, avec une incompréhension indescriptible.
Ce n’est pas possible,,,,, que ce passe-t-il…. Je suis dans un mauvais rêve, je vais m’éveiller.
Ma fille, le bébé, m’accompagne à l’hôpital, me rassure, je sais bien que c’est ce qu’il choisirait.
Mon rationnel en est certain mais mon cœur de mère ne comprend pas ce qui arrive.
Hier, je voyais une belle opportunité, des outils, nous avions l’espoir enfin d’avoir trouvé une solution
On a l’impression que ces choses-là sont pour les autres, que nous, on ne vivra jamais une chose pareille.
Cependant les 3 jours qui ont succédé cette journée du 16 novembre, pendant que l’équipe des dons d’organes supervise tout le nécessaire à ce jour fatidique du grand départ vers la source. Je ne vis pas, j’existe.
J’essaie de me rendre compte de ce qui arrive, de réaliser que je ne rêve pas.
Rien à faire, je marche les cents pas, de sa chambre au petit salon réservée aux familles.
Des gens formidables nous accompagnent, et le moment arrive, 19 octobre, 18 h.
Nous sommes habillés avec des vêtements stérilisés, dans la salle d’opération où aura lieu les prélèvements d’organes
On entre, on voit Ben couché sur une table d’opération, tous les instruments pour le don sont derrière des paravents, on rejoint Ben après que le personnel ai fait leur rituel spirituel quand ils travaillent pour le don d’organes
Il est calme, dés-intubé et on peut toucher sa tête, son bras qui est allongé vers nous.
Il a l’air de dormir, difficile de réaliser ce qui se passe présentement
Chacun notre tour on lui adresse un petit message d’Amour ……
Et le moment arrive ou le médecin s’approche de nous pour nous dire que le cœur a cessé de battre, ils ont quelques minutes pour le prélèvement d’organes, tout le personnel est prêt, l’ambulance, l’avion, tout est bien synchronisé et on prélève les reins et les poumons dès que nous quittons son corps
Une paix, ce qui nous semble spécial, est ressenti en chacun de nous.
C’est irréaliste ce qui vient de se passer.
Dans les heures qui suivent on retourne chacun chez soi.
Oh là là, c’est intense, que vient-il de se passer dans les 3 derniers jours ?
A la maison dans les jours, les mois qui suivent, la réalité me rattrape, le deuil commence
Je suis incapable d’effacer son numéro de cellulaire de mes contacts et même encore maintenant après 21 mois.
Je fais de belles rencontres dans des groupes de soutiens, les mamans d’Amour, Hibiscus…
Mon mal intérieur est très présent, le matin surtout, j’essaie de m’entendre, me convaincre que c’est le cycle de la vie, je m’efforce de choisir mes pensées afin de ne pas crouler sous la tristesse profonde, difficile de reprendre le rythme quotidien.
C’est à mon tour d’avoir besoin d’aide, l’anxiété, l’insomnie. Je décide de mettre en pratique la marche Breathwalk pour m’aider dans ce mal-être.
Au début j’ai de la difficulté à me concentrer, à rester dans ma marche et doucement à chaque marche, une magie s’opère.
Je réussi à toucher un calme, une paix, qui est temporaire au début mais qui me s’installe dans les jours qui suivent
Je voudrais qu’une baguette magique opère et me ramène en arrière ou me déconnecte de cette peine dans mes entrailles
.
Je persiste à pratiquer mes marches, je me force à me discipliner.
Et aujourd’hui après 21 mois, je vis mon deuil à ma manière à moi, il n’y a pas de marche à suivre dans un deuil d’enfants…. Dans un deuil tout court et on ne peut juger personne dans ses difficultés terrestres
Mais je remercie la vie pour l’ordre dans laquelle cette synchronicité s’est présentée dans ma vie.
Que quelques jours seulement avant cette tragédie, j’ai eu la chance de connaitre cette marche bénéfique qui me permet aujourd’hui, de reprendre mes activités et même plus
Je voudrais revenir en arrière, apporter des changements des derniers jours passés en sa présence, mais la vie ce n’est pas comme ça.
Je suis reconnaissante des cadeaux qui se sont présentés à moi, des outils que je peux utiliser.
La marche Breathwalk, qui me permet de me reconnecter à ma vie, éveille une urgence de vivre, cet outil subtil et puissant.
Depuis 1 an, j’enseigne cette marche méditative, je vois des marcheurs se transformer, j’accompagne et transmet les outils de cette marche Breathwalk, des changements intérieurs se manifestent
L’engagement envers vous- même de pratiquer une fois par semaine la marche méditative Breathwalk, redonne à vos cellules la joie de vivre, apporte la paix.
Si cette marche à toucher mes cellules pour m’aider dans mon deuil, je suis très optimiste pour les cadeaux que vous recevez à pratiquer cette marche avec moi.
Je suis responsabilité de mes pensées, d’être dans la gratitude devant la santé qui m’accompagne et il arrive parfois que l’on ait besoin de synergie de groupe et d’encouragement pour gouter à autre chose dans notre vie
Ce que je croyais être un exercice familial pour mes proches, a été et est un exercice quotidien et parfois journalier pour moi afin de me reconnecter à ma vie
Quelle chance de partager avec vous cet enseignement; c’est stimulant, amusant, subtile et puissant
Je suis certaine que mon fils est fier de moi
Au plaisir de marcher ensemble dans la joie de l’évolution personnelle, la détente, l’observation intérieure.
Merci pour votre attention
Claudine,
Enseignante de la Marche Breathwalk et reconnaissante des cadeaux de la vie
Douceur et Lumière

Depuis que je marche Le Breathwalk, je me permets de faire le vide dans ma tête après ma journée de travail.
D’avoir une belle zénitude quand je reviens chez moi
Merci Claudine pour ce beau calme

Quel beau cadeau je me fais de prendre du temps pour moi, j’ai amélioré ma respiration, Je pratique cette respiration quand dans mes journées, je vis du stress. Ça marche (pas un jeu de mots), c’est impressionnant.
Je dors beaucoup mieux quand je fais la marche Breathwalk.
Merci, joignez-vous à nous !

Belle découverte, une amie m’a parlé des bienfaits, je marche dans des groupes depuis quelques temps, mais la marche Breathwalk me permet de me détendre en étant active.
Surprenant que cette marche douce me fasse travailler autant le cardio-vasculaire, je découvre que je n’ai pas besoin de sortir de ma zone de confort pour être en forme.
Youpi, je découvre la méditation active.
Hâte a mercredi prochain.